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Nouvelles percées dans la connaissance du microbiote fromager grâce aux outils « omiques »

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Le microbiote des fromages est composé de bactéries et de champignons qui collaborent ensemble, au cours du procédé de fabrication, et contribuent à assurer la sécurité et les caractéristiques sensorielles des fromages que nous dégustons. En mobilisant les techniques de séquençage les plus récentes, des travaux initiés par les deux unités de recherche INRAE, Sayfood en Ile de France et UMRF à Aurillac ont permis de caractériser avec précision la biodiversité microbienne présente dans une large sélection de fromages français de qualité, mais aussi la nature des interactions microbiennes dans ces communautés. Ils ont révélé ainsi à la fois la richesse et la diversité incroyables des microorganismes qui se développent à leur surface et montré que les ferments d’affinage ensemencés en fabrication ne sont pas toujours adaptés à l’environnement de la fromagerie, face à la communauté endogène fortement présente. D’autres études faisant appel aux outils de séquençage pour caractériser le génome ou le transcriptome des populations microbiennes ont permis de décrypter les interactions au sein de ces communautés en lien avec des ferments d’affinage ou avec des consortia anti-pathogènes.

 Le microbiote des fromages est composé de bactéries et de champignons qui collaborent ensemble, au cours du procédé de fabrication, et contribuent à assurer la sécurité et les caractéristiques sensorielles des fromages que nous dégustons. En mobilisant les techniques de séquençage les plus récentes, des travaux initiés par les deux unités de recherche INRAE, Sayfood en Ile de France et UMRF à Aurillac ont permis de caractériser avec précision la biodiversité microbienne présente dans une large sélection de fromages français de qualité, mais aussi la nature des interactions microbiennes dans ces communautés. Ils ont révélé ainsi à la fois la richesse et la diversité incroyables des microorganismes qui se développent à leur surface et montré que les ferments d’affinage ensemencés en fabrication ne sont pas toujours adaptés à l’environnement de la fromagerie, face à la communauté endogène fortement présente. D’autres études faisant appel aux outils de séquençage pour caractériser le génome ou le transcriptome des populations microbiennes ont permis de décrypter les interactions au sein de ces communautés en lien avec des ferments d’affinage ou avec des consortia anti-pathogènes.

Description

Référence : 20201112-20-24
Auteur(s) : Françoise IRLINGER (1), Céline DELBÈS 2 et Cécile CALLON (2),
(1) UMR 782 SayFood, AgroParisTech, INRAE, Université Paris-Saclay, Thiverval-Grignon
(2) UMR 545 Fromage, Université Clermont Auvergne, INRAE, VetAgroSup, Aurillac