Ultrafiltration tangentielle d’un coproduit du soja : l’okara

Une méthode d’extraction des fibres de l’okara a été développée. Celle-ci implique la protéolyse des protéines suivie d’une délipidation. Afin d’améliorer le procédé, la séparation par ultrafiltration avant l’extraction a été étudiée. Celle-ci était effectuée sur des membranes organiques (50 ou 10Kg.mol¯¹). Une analyse de variance a été effectuée pour déterminer l’influence des paramètres du process (taille de pore, présence de lipides dans le produit, et le pH d’ultrafiltrration) sur la composition du produit final (protéines, lipides , cendres, fibres, capacité de rétention d’eau).

La composition du rétentat final a été sensiblement modifiée par le seuil de coupure de la membrane, et le pH d’ultrafiltration. La teneur finale en fibres allait de 46 à 62 % (P/P par rapport à la matière sèche), et la capacité de rétention d’eau de 7,5 à 1,3 g d’eau fixée par gramme de produit sec. Ce dernier paramètre a été corréle avec la quantité de fibres dans les échantilloons.

Pour l’ultrafiltration, les meilleurs résultats ont été bobtenus avec la membrane de cut-off 50 Kg.mol¯¹. Pour mieux comprendre les phénomènes impliqués dans ke colmatage, quatre modèles ont été employés : le blocage standard, l’obturation pure, la loi normale de dépôt et la filtration sur gâteau…