Les tendances pour le conditionnement des viandes

Malgré une consommation indigène de viandes et produits carnésqui décroit d’année en année (-0,6 % par an en 10 ans),le jambon et les produits élaborés de viande de boucherie ouvolaille ont enregistré un accroissement du nombre d’actesd’achat et du taux de ménages acheteurs (Office de l’Élevage,2008). La part des achats de viande et produits carnés en grandesurface par les ménages est proche de 75 %. Parallèlement,les rayons traditionnels de ces points de vente disparaissentnotamment dans les supermarchés. Toutes ces tendances ontconduit à un accroissement très important de la production deproduits préemballés vendus en rayon libre-service, notammenten viande de boucherie et en jambon cuit. Ainsi, la productionde produits élaborés frais commercialisés par les adhérents duSNIV a progressé de +12% de 2003 à 2007. De même, la productionde charcuteries préemballées a progressé de +6,5 % de2005 à 2008 avec une croissance régulière proche de 2 % paran depuis 3 ans (FICT, 2008). Cette évolution des ventes de produits préemballés s’est accompagnée d’une modification de leur distribution. Les commandes des GMS préparées par les industriels sont regroupées sur plateforme avant d’être livrées au point de vente. Un allongement de la DLC des UVCI (Unités de Vente Consommateurs Industrielles) a donc été nécessaire et a conduit au développement de conditionnements plus performants avec notamment des matériaux aux propriétés barrières plus efficaces. Allongement des circuits de distribution, progression des ventes de produits pré-emballés, émergence des contraintes environnementales…, les conditionnements ont développé et développent encore de nouvelles fonctionnalités.