Betterave et environnement : des progrès techniques

La culture de la betterave sucrière représente environ 1,4 % des surfaces cultivées en France et dans ses bassins de productions, 5 à 15 % de l’assolement. L’enquête annuelle « SITE » menée depuis dix ans par l’ITB permet d’accéder à une formation extrêmement précise et complète sur les itinéraires techniques pratiqués et leurs évolutions et d’apprévier leurs conséquences sur l’environnement. Les progrès accomplis ont consisté en une optimisation et une adaptation des itinéraires techniques aux conditions locales. Ils se traduisent par une économie de moyens et à une réduction significative des intrants. Ainsi, sur les 25 à 30 dernières années, la réduction de la fertilisation minérale phosphatée et potassique atteint plus de 17 %. Pour l’azote, les quantités d’engrais minéral apportées ont diminué de 44 %. Les applications de produits phytosanitaires ont également connu une baisse significative en particulier dans les années 90 où l’essentiel de la protection insecticide s’est reporté vers le traitement des semences. Plus récemment, les réductions d’utilisation ont surtout concerné le désherbage : les surfaces avec pulvérisation d’herbicides de prélevée, appliqués sur sol nu, ne représentent plus que 28 % en 2007…